Quand on parle de la violence, c’est principalement pour évoquer la violence physique ou directe.
C’est la violence la plus racontée par les médias parce qu’elle est spectaculaire et se manifeste par des faits (destructions matérielles dans l’espace public ; blessures et éventuellement morts).
Cette violence bien connue est la face émergée d’un phénomène dont il nous faut démêler la complexité. La question Qui est violent ? nous permet d’interroger la nature de la violence, ses acteurs et ses causes profondes.

QUI EST VIOLENT ?
ANALYSER LA VIOLENCE EN COURS
Une lecture de l’actualité par les sciences sociales
Un constat généralement partagé énonce une montée de la violence. Ce constat est difficile à valider ou à invalider. Il inspire plutôt le besoin de dire ce qu’est cette violence.
Pour cela il faut complexifier les analyses, en diversifiant les points de vue. C’est ce que propose ce cours, sur la base de l’approche développée et appliquée par Modus Operandi et qu’on nomme la transformation de conflit ou la transformation par le conflit (séance 1), puis à travers un corpus de documents qui permettra d’envisager différentes formes de violence et une diversité de points de vue (séances 2, 3 et 4).
Quand on parle de la violence, c’est principalement pour évoquer la violence physique ou directe. C’est la violence la plus racontée par les médias de grande audience. Elle est spectaculaire, il est facile d’en rendre compte parce qu’elle se manifeste par des faits (destructions matérielles dans l’espace public ; blessures et éventuellement morts).
Cette violence, évidente, bien connue est la face émergée d’un phénomène dont il nous faut démêler la complexité. La question Qui est violent ? nous permet d’interroger la nature de la « violence, ses acteurs et ses causes profondes. »
Les 3 séances du cours sont publiques.
Chacune aborde une problématique de la violence qui agit aujourd’hui, à partir de textes présentés par les étudiants et discutés.
Calendrier des séances
Les jeudis 14, 21 et 28 novembre, 13h30-16h30, salle des Alpilles, Faculté de droit
Contact : info@modop.org
Programme des séances
Séance 2, le 14 novembre :
Présent colonial et pensée décoloniale
Aux racines de la division de l’humanité : de la matrice de l’esclavage aux effets actuels
Les documents :
Son Afrotopiques // le podcast de Génération Afrotopia qui s’approprie les grandes questions contemporaines, pour les penser depuis les Suds en général, et les
mondes africains en particulier. Cultures, écologie, épistémologie, philosophie, économie, politique…
Rencontre avec Françoise Vergès : Ecouter
Texte #1 : Anibal Quijano, « Race » et colonialité du pouvoir, revue Mouvements, 2007/3, n°51 (PDF)
Texte #2 : Françoise Vergès, Une initiation décoloniale. Entretien, revue Mouvements, 2012/4, n°72 (PDF)
Textes #3 : Ruptures post-coloniales, La Découverte, 2010, « Introduction De la fracture coloniale aux ruptures postcoloniales » et « La République et l’impensé de la ‘race ‘ » (PDF)
Séance 3, le 21 novembre :
La violence épistémique
Les documents :
Son Afrotopiques // le podcast de Génération Afrotopia qui s’approprie les grandes questions contemporaines, pour les penser depuis les Suds en général, et les mondes africains en particulier.
Cultures, écologie, épistémologie, philosophie, économie, politique…
Rencontre avec Felwine Sarr : Ecouter
Texte #1 : « Géopolitique de la connaissance, colonialité du pouvoir et différence coloniale », Walter Mignolo, revue Multitudes, 2001/3, n°6 (PDF)
Texte #2 : « Les implications des altérités épistémiques dans la redéfinition du capitalisme global », Ramon Grosfoguel, revue Multitudes, 2006/3, n°26 (PDF)
Textes #3 : « Des sciences coloniales au questionnement postcolonial. La décolonisation invisible ? », Emmanuelle Sibeud, Revue d’histoire des sciences humaines, 2011/1, n°24 (PDF)
Séance 4, le 28 novembre :
Intersectionnalité
Les documents :
Vidéo (en anglais) : « What is intersectionality », Tanya Golash-Boza, University of California, Merced : https://vimeo.com/356963030
Texte #1 : « Cartographies des marges : Intersectionnalité, politique de l’identité et violences contre les femmes de couleur » Kimberly Williams Crenshaw, Oristelle Bonis, Cahiers du genre, 2005/2 n°39 (PDF)
Texte #2 : « Forget « militarisation » : race, disability and the « martial politics » of the police and the university », Alison Howell, International Feminist Journal of Politics, 2018 (PDF)
46, rue d'Alembert
38000 Grenoble - FRANCE
Tél. 04 76 49 03 24
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